Le phénomène de la guérison est comparable à une ambulance prise dans un embouteillage sur l'autoroute, avec beaucoup de voitures. Certes, l'ambulance arrivera à destination, mais dans le chaos. La massothérapie va servir de GPS ou de copilote dans la circulation et faciliter la voie au processus de guérison.
Lors d'un stress, d'un danger, d'une douleur qui perdure, une partie de notre cerveau (sympathique) détecte une situation dangereuse et met notre corps en alerte. Très
énergivore, cette partie du cerveau contribue à ralentir certaines fonctions du métabolisme, comme le processus de guérison. Le massage va contribuer à calmer cette agitation du corps et donner plus de place à la partie du cerveau (parasympathique) qui, entre autres, refait nos réserves d'énergie et active notre métabolisme.
Le massage ne remplace pas le travail de notre métabolisme ni celui de la guérison. Le massage va plutôt favoriser la mise en place des conditions idéales pour que tout se déroule de façon optimale, en créant une forme de diversion dans l'attention du cerveau.
Retrouvez l'explication complète de Philippe-Olivier Jasmin, de l'Association professionnelles des massothérapeutes spécialisés du Québec.